Le royaume de la forêt, tomes 1 et 2

Le royaume de la forêt

Le royaume de la forêt, tome 1 : Le dieu pervers

L’empire prussien a étendu ses terres jusqu’à l’ouest du monde, sur une immense forêt où vivent quelques tribus primitives. Plus loin, disent les indigènes, se trouve un peuple réputé pour sa férocité, offrant des sacrifices humains à de sombres divinités : les Juwaans. On raconte aussi qu’ils convoitent Sophie von Halle, la fille du comte Richard, gouverneur de la marche occidentale de l’empire. Elle s’estime hors de danger. Mais à la mort de son père, elle est obligée de quitter la cité de Dietburg et sa garnison, et court le risque d’être enlevée par les Juwaans.


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Le royaume de la forêt, tome 1 : Le dieu pervers | Erika Sauw

Format ePuB ou Amazon Kindle

100 pages (format PDF)

Prix : 2,49 €

ISBN : 979-10-91549-36-3

Extraits

Sophie se masturbe

Après sa toilette, elle remonta dans sa chambre, se déshabilla et mit aussitôt une chemise de nuit. Elle s’allongea sur un lit uniquement constitué d’un sommier, sans aucun matelas, avec tout de même un coussin rembourré de paille tenant lieu d’oreiller, et une moustiquaire. Elle s’était vite habituée à dormir sur une planche et trouvait que dans cette chaleur moite, c’était l’idéal.

Une bougie empêchait les ténèbres de se refermer sur elle. Seule une poignée d’autres lumières brillaient dans cette cité, dans une obscurité sans bornes mais remplie de bruits. Des cris de singes résonnaient au loin, parmi une myriade de sons plus faibles et impossibles à identifier : des frottements, des glapissements, des hululements ou des clapotis. La nuit était vivante et même charnelle, et Sophie ressentait cette vie en elle, comme par un effet de résonance.

En son for intérieur, elle comprenait qu’en restant presque ou complètement nus, les indigènes faisaient corps avec la forêt, et l’envie de les imiter l’effleurait chaque jour et surtout chaque nuit. Lentement, elle retroussa sa chemise jusqu’à se découvrir entièrement les jambes, genoux relevés et cuisses écartées. Auparavant, elle avait d’abord acquis la certitude que ses servantes Rosalie et Elisa étaient bien plongées dans un profond sommeil. Si elle était découverte dans une position aussi indécente, cela causerait un scandale qui risquerait de donner le coup de grâce à sa mère.

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Elle commença à se caresser les jambes, qu’elle trouvait belles mais que seules ses servantes avaient jusqu’alors pu admirer dans leur intégralité. Puis ses doigts s’arrêtèrent sur son sexe entrouvert. Elle se masturba en pensant au beau lieutenant Korfman, imaginant qu’ils s’éloignaient ensemble dans la forêt pour s’y adonner aux plaisirs de la chair. C’était ainsi que tous les indigènes faisaient. Les accouplements n’étaient certes pas publics, mais ils s’effectuaient toujours dehors.

Sophie n’avait pu en surprendre aucun, puisqu’elle ne s’aventurait jamais dans la forêt. Elle avait cependant pu voir des hommes nus, en allant à la rivière où les indigènes avaient l’habitude de se baigner, par un chemin longeant des terres cultivées. Se rendre à cet endroit était à vrai dire le meilleur moyen de chasser l’ennui, depuis que les livres qu’elle avait emportés étaient tombés en lambeaux, attaqués par les moisissures.

Après la mort de son père, ses marches quotidiennes l’amenaient de plus en plus fréquemment au bord de ce profond cours d’eau. Son regard déviait vers les garçons et les hommes qui plongeaient dans les flots, y nageaient, s’y ébattaient et en ressortaient. Elle admirait le ruissellement de l’eau sur leurs peaux, leurs fesses et leurs sexes, avec le seul regret de n’en avoir, jusqu’alors, vu aucun en érection.

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Au moins, son séjour aux confins du monde lui avait permis d’en savoir beaucoup plus sur l’anatomie masculine. Mais également sur la sienne, car auparavant, elle ne s’était jamais masturbée comme elle était en train de le faire, excitant son clitoris par de savants mouvements de doigts jusqu’à l’orgasme. Elle fut obligée de se mordre les lèvres pour s’empêcher d’émettre le moindre son.

Quelques halètements s’échappèrent néanmoins de sa gorge et elle roula sur le côté, dans la position fœtale. Sa main droite était imprégnée de sa rosée d’amour et son index avait fait une incursion dans son vagin jusqu’à l’hymen. Alors que son vingtième anniversaire approchait, il était toujours présent. Si elle avait été une indigène, il aurait été déchiré depuis des années.

Arrivée dans un village des Juwaans

Bizarrement, seuls de jeunes garçons étaient présents dans ce village. La captive n’y vit à peu près que des femmes de presque tous âges, rarement vieilles, qui s’approchèrent d’elle pour lui tâter les bras et les seins. Leurs commentaires incompréhensibles sonnaient aux oreilles de Sophie comme un magma de piaillements. C’était sans doute la première fois qu’elles voyaient une personne habillée, mais la visiteuse se demanda en frissonnant si les villageoises ne s’efforçaient pas d’apprécier la fermeté de sa chair. Si elle avait été un homme, elle aurait peut-être été attachée à ce phallus, éviscérée puis découpée en morceaux.

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Ces femmes ne se couvraient le corps qu’avec des peintures et des parures d’os, de perles minérales et pour les plus coquettes, de fleurs. Des pendeloques tombaient en bas de leur ventre sans guère cacher leur sexe, d’autant plus qu’elles avaient le poil rare. Quand l’une d’elles tournait le dos à Sophie et se penchait en avant, elle pouvait voir sa vulve s’étirer sur toute sa longueur, logée entre des fesses bien rondes. Leurs chevelures généralement claires glissaient librement sur leur dos, jusqu’aux omoplates.

Elles étaient souvent grandes et belles, avec des hanches généreuses et des seins d’une grosseur moyenne, qui ne s’aplatissaient qu’avec l’âge, sans doute après l’allaitement de plusieurs enfants.

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Quand Sophie se fut accroupie dans l’une des maisons, une jeune fille vint lui apporter des fruits dans une grande écuelle en bois, et ce qui était nouveau pour elle, de la viande cuite. Elle s’en empara pour calmer sa faim. Elle s’était aperçue que sa fatigue était en partie due à son manque d’alimentation : quelques fruits avalés chaque jour ne la nourrissaient pas assez pour lui permettre d’affronter ses longues journées de marche.

Elle avança une main vers la parure de la jeune fille. Loin d’avoir un mouvement de recul, celle-ci l’aida à y poser les doigts.

« Jei talawalaad, dit-elle.

— Euh… Je voulais juste voir si… »

La jeune fille ôta son collier pour le tendre à Sophie, geste qui la surprit. Elle avait même l’air de vouloir le lui offrir. Ces gens semblaient être spontanés et connaître la générosité.

« Sophie, dit-elle. Sophie… C’est mon nom… Sophie.

— Ayash. »

Un sourire fut échangé.

Du coup, Sophie ne trouva plus aucune raison de penser qu’elle venait de manger de la viande humaine, tant son hôtesse paraissait charmante. Ses yeux verts fixés sur Sophie lui inspiraient de la confiance. Avec une jupe et un corsage, sa chevelure châtain soigneusement coiffée, elle aurait aisément pu passer pour une Prussienne.

Elle laissa son collier entre les mains de Sophie, mais en échange, elle posa les doigts sur elle, plutôt sur les parties découvertes de son corps. Les déchirures de son corsage lui dénudaient presque entièrement le bras droit. Ayash tira dessus, comme pour déshabiller Sophie.

« Non ! » fit celle-ci.

Ayash tâta ensuite les bottes de Sophie, qu’elle n’avait pas retirées une seule fois depuis son départ de Dietburg. À l’intérieur, cela ne devait pas sentir très bon, même si de l’eau y était entrée quand elle avait franchi les plus profonds des ruisseaux. Elle devait normalement les retirer pour dormir dans ce village, mais elle n’était pas certaine de les retrouver le lendemain. Apparemment, on préférait la voir nue.

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Les Juwaans amènent Sophie devant leur roi Waris et lui arrachent les vêtements

Bizarrement, aucun phallus monumental ne se dressait dans la place centrale, mais il y avait un banc de pierre noire, et dessus, un homme assis. Il avait le visage rude et pourtant paisible. Ses peintures étaient abondantes et ses cheveux disparaissaient sous une coiffe de plumes hérissées. Il portait des colliers et des bracelets de pierres précieuses, mais aucun cache-sexe.

Kisar et Chazda poussèrent Sophie jusque devant lui et la forcèrent à s’agenouiller. Derrière elle, la foule des hommes bruissait. Elle n’osait pas tourner la tête pour les regarder.

Elle en frissonnait de terreur quand l’homme assis ouvrit la bouche pour prononcer des paroles qu’elle eut la stupéfaction de comprendre :

« Enfin, tu es là.

— Vous parlez… bafouilla-t-elle.

— Oui, je parle ta langue.

— Qui êtes-vous ?

— Beyam. »

Elle aurait dû s’en douter.

Il y eut un silence étouffant d’angoisse. Sophie regarda ce roi tant redouté refermer la main sur son sexe raidi, symbole de sa puissance.

Elle ferma les yeux pour essayer de reprendre ses esprits. Puisqu’elle pouvait parler avec Beyam, elle avait la possibilité de se défendre.

« Je ne suis pas celle que vous croyez, déclara-t-elle. Mon père n’est pas roi. Il obéit à un homme beaucoup plus puissant que lui, l’empereur Wilhelm. En m’enlevant, vous lui avez déclaré la guerre.

— Il n’y aura pas de guerre, Sophie von Halle. »

Elle sursauta violemment en entendant son nom. Comment Beyam le connaissait-il ?

« Je sais qui tu es, reprit-il. C’est pourquoi je te veux. Tu nous appartiens ! »

Il donna un ordre. Aussitôt, des mains tirèrent sur le corsage de Sophie et le déchirèrent. Ils s’attaquèrent également à son bustier, découvrant ses seins.

« Non ! supplia-t-elle. Vous ne pouvez pas !

— Tu appartiens à mon peuple ! »

Les vêtements qui lui avaient couvert le buste s’envolèrent comme des nuées dispersées par une tempête, puis deux hommes la soulevèrent tandis que deux autres lui empoignaient les jambes, afin de lui retirer ses bottes. Ils savaient comment faire. Comme elle s’agitait avec l’énergie du désespoir, sentant se préparer un viol collectif, elle fut allongée par terre. Les coups de pied qu’elle tenta de donner n’empêchèrent pas ses agresseurs de lui arracher ses bottes, puis de réduire ses bas en charpie.

Ses jambes n’étaient plus cachées que par des lambeaux de jupe et de jupon. Un homme les découpa avec un couteau, ce qui la contraignit à se tenir plus tranquille pour ne pas être blessée. Ce n’était pas la mort qu’elle craignait, car d’après ce que Beyam venait de dire, les Juwaans avaient besoin d’elle. Mais de quelle manière ? La fille du défunt comte von Halle allait-elle être utilisée comme une esclave sexuelle ?

Elle fut de nouveau relevée, entièrement nue, les bras maintenus derrière son dos. Beyam s’approcha d’elle, son phallus victorieusement dressé vers elle. Elle regarda avec un frisson d’horreur ce bâton de chair, gros comme deux de ses doigts, qui allaient sans doute forcer son intimité. Mais ce fut avec sa main que le roi toucha le sexe de la jeune fille, écarta ses petites lèvres d’une belle couleur rose et trouva l’hymen intact.

« Or altar gusengia ban ! » cria-t-il en retirant ses doigts pour lever ses bras au ciel.

Des hurlements s’échappèrent de dizaines de gorges, au point que le village parut en trembler. Quand le silence retomba, Beyam approcha son visage de celui de Sophie pour lui dire :

« Tu es la vierge sacrée. Nous t’amènerons à la cité des dieux, où Waris te prendra. »

Sophie comprit avant tout qu’elle avait droit à un sursis, que ce peuple n’était pas qu’une horde de barbares assoiffés de sexe et de sang, mais qu’il possédait une religion. Ils avaient des croyances, même s’il ne s’agissait de quelque abomination que son esprit civilisé était incapable d’imaginer. Au moins, elle était « sacrée ».

Cela ne l’empêcha pas d’être traitée avec rudesse. Les hommes la traînèrent jusqu’à un poteau qu’elle n’avait pas remarqué à son arrivée. Malgré ses supplications, elle y fut attachée, le dos contre ce poteau et les mains liées derrière lui, de sorte qu’elle se trouva exposée sans défense à ces hommes qui paraissaient tous être en rut.

Quand elle fut à leur merci, presque incapable de bouger, ils se mirent à tourner autour d’elle en éructant des paroles incompréhensibles d’où émergeait par moments le nom de Waris. Leur danse était à la fois guerrière et sexuelle. Ils brandissaient des lances, faisaient mine de les projeter sur Sophie, mais donnaient aussi à leurs corps des mouvements saccadés et obscènes. Bien que ne connaissant pas au juste le déroulement d’un coït, elle devina que c’était de cette manière qu’un homme faisait rentrer son sexe dans celui d’une femme. Leurs phallus complètement raidis s’agitaient comme des herbes folles.

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Beyam donne une leçon de sexe à Sophie

Sans se donner la peine de répondre, Beyam se leva, de sorte que son phallus au gland violacé et au réseau de veines saillantes se trouva sous le nez de Sophie.

« Prends mon sexe », ordonna-t-il.

Sophie lui obéit, impressionnée par ce membre viril aussi long que sa main. En refermant ses doigts dessus, elle s’étonna de sa dureté et de la souplesse de la peau qui le recouvrait.

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« Sais-tu ce que Waris attend de toi, vierge sacrée ? poursuivit Beyam.

— Non, répondit Sophie d’une voix étouffée.

— Je vais te montrer. »

Le roi fit venir une autre de ses épouses, qui déroula une natte avant de s’y allonger sur le dos. Il se plaça au-dessus d’elle, les mains posées près de ses épaules, son gland sur la fente de la jeune femme. Quand il abaissa son bassin, la respiration de Sophie se bloqua et son cœur s’emballa. Elle vit le phallus disparaître entièrement dans l’entrecuisse, puis en ressortir à moitié.

C’est ainsi que commença un accouplement dont elle fut la spectatrice privilégiée, puisqu’elle se trouvait juste devant les deux amants, assise sur ses talons. Elle admira le corps de Beyam, qui imitait le mouvement des vagues, et surtout sa croupe, qui se détendait et se contractait en cadence. Comme elle était fascinée par la vallée noire séparant ses fesses, elle avait envie de se lever pour plonger son regard dedans et en apprendre plus sur l’anatomie des hommes, mais elle n’osait pas bouger. Elle écarta seulement les cuisses pour plonger sa main entre elles, car elle ressentait le besoin de se masturber. C’était le seul moyen d’apaiser le désir qui la gagnait, faisait gonfler sa vulve et durcir ses tétons.

La femme commençait à jouir et de petits cris jaillissaient de sa bouche entrouverte. Sa tête oscillait comme si elle eût été allongée dans une barque abandonnée sur des flots déchaînés. Sophie remarqua que sa chevelure était du même blond que la sienne. Ses seins aux mamelons dressés étaient ornés de spirales rouges.

Mais c’était surtout, bien sûr, l’emboîtement des sexes qui intéressait la jeune vierge. Elle voyait enfin, dans toute sa crudité, ce qu’était l’union d’un homme et d’une femme : ce mouvement hypnotique du phallus entrant et ressortant du vagin. Elle devinait que plus le rythme était grand, plus les deux partenaires jouissaient, sans qu’elle sût vraiment ce qu’était la jouissance masculine.

Elle perçut un changement en Beyam. Ses muscles devenaient plus tendus, ses va-et-vient plus lents. Soudaine-ment, il retira sa verge pour l’empoigner et il se redressa en restant entre les jambes de son épouse. Sophie vit un jet de liquide blanc jaillir de son sexe pour s’étaler sur le ventre de la jeune femme.


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Le royaume de la forêt, tome 2 : La déesse du sexe

Sophie von Halle se trouve toujours dans l’ancienne capitale du Royaume de la Forêt, sous la coupe de Waris. Mais alors que ce dernier s’absente, la déesse Hawila l’appelle à elle. C’est l’ex-déesse du sexe des Juwaans, celle qui leur apportait la fécondité avant l’arrivée de Waris. Elle souhaite retrouver sa place et aider l’ancienne civilisation des Juwaans à renaître. Il lui faut demander l’intervention des Prussiens, et pour cela, elle doit passer par Sophie. La jeune fille se met ainsi à son service, ce qui implique qu’elle se voue au sexe… Mais cela risque de déplaire à ses compatriotes, et surtout à sa mère.

Cet ouvrage commence par le résumé du tome 1.


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Le royaume de la forêt, tome 2 : La déesse du sexe | Erika Sauw

Format ePuB ou Amazon Kindle

112 pages (format PDF)

Prix : 2,49 €

ISBN : 979-10-91549-47-9

Extrait

Sophie se leva, fit tomber sa jupe au sol et enleva ses colliers, pour ne pas être gênée. De leur côté, Karl et Edmund avaient obéi aux ordres de leur supérieure, en se déshabillant intégralement. Les regarder s’approcher d’elle, nus et le sexe en érection, fut un enchantement pour elle. Ils étaient tous bâtis comme des militaires de carrière, les muscles fermes et les fesses charnues.

Comment allait-elle s’y prendre avec trois hommes ? Ce n’étaient pas les idées qui lui manquaient. Elle commença par se suspendre au cou de Joachim, qui était son amant le plus large d’épaule, puis elle demanda à Edmund de se placer derrière elle et de lui caresser sa petite croupe, qu’elle lui tendait obligeamment. Les mains calleuses du soldat palpèrent sa chair molle et chaude, s’arrêtèrent sur son anus, où elles tentèrent une brève incursion. Elles reçurent l’ordre de gagner la source ruisselante de sa féminité. Edmund palpa bien volontiers ses petites lèvres et son clitoris, faisant fondre Sophie de plaisir.

Elle était déjà prise en sandwich entre deux hommes, et comme cela ne lui suffisait pas, elle pria Karl de la caresser sur les nombreux endroits qui restaient découverts, comme ses bras, ses jambes ou sa poitrine, qu’elle décolla de celle de Joachim. Saisissant à pleine main son phallus, elle le masturba. Il lui aurait bien rendu un service comparable, mais la mignonne petite vulve de Sophie était déjà occupée par les doigts d’Edmund. Ils commençaient à s’insinuer dans son vagin, avides d’explorer les profondeurs de la jeune fille.

Elle lui demanda de les remplacer par son phallus, ce qu’il fit immédiatement. Lorsqu’il enfonça son membre en elle et qu’il entreprit de limer ses chairs intimes, les mains refermées sur ses hanches, elle poussa un cri tout en vacillant de bonheur, au point d’être obligée de se suspendre de nouveau au cou de Joachim. Faire l’amour debout, elle n’avait pas pensé que ce serait possible, mais elle était à présent en pleine action et ses sensations étaient d’une intensité inouïe.

Cela ne dura guère, car les soldats n’avaient pas eu de femmes depuis leur départ de Dietburg. La semence qu’Edmund retenait fut violemment expulsée dans le ventre de Sophie, tandis que son vagin se contractait sur sa verge. Elle en eut un orgasme qui la laissa anéantie pendant quelques secondes, suivie par l’impression de ne plus toucher terre, de s’envoler dans une bulle d’extase infinie.

Malgré sa maigre expérience du sexe, elle savait qu’une femme ne jouissait pas grâce à l’éjaculation de son amant. C’était un signe tangible de la présence de Hawila dans son corps.

Après une phase de relâchement durant laquelle elle continua à étreindre Joachim, elle s’éloigna de lui. Il n’avait pas eu l’occasion de lâcher son sperme, mais voir et sentir une femme jouir en se cramponnant à lui, c’était une expérience unique qui resterait éternellement dans sa mémoire, et il savait qu’il pourrait à son tour profiter d’elle. Mais pour le moment, elle se tourna vers Karl, l’empoigna par son sexe dressé presque à la verticale, et l’entraîna vers le banc où Hawila l’avait reçue.

Elle s’y assit, et sans nul préliminaire, fit entrer le soldat entre ses jambes, puis entre ses nymphes. De nouveau, des sensations d’une puissance qui les rendait à peine supportables irradièrent de son sexe. Elle se mit à crier. Sa jouissance fut accrue par Joachim, qui s’assit derrière elle, l’étreignit et se mit à lui caresser les seins.

Quand elle reçut la deuxième éjaculation, de même que la première fois, elle crut être propulsée dans un autre monde.

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