La fête du premier janvier
Je suis toujours dans la même position depuis un petit moment. La porte s’ouvre pour laisser rentrer mes deux gardiennes préférées. Cette fois-ci, elles portent un uniforme noir un peu plus ample avec les cheveux attachés et plus foncés qu’il y a quelques minutes. Je devine tout de suite qu’elles se sont douchées, séparément ou ensemble pour continuer ce qu’elles ont commencé. Je ne le sais pas, je les imagine bien toutes les deux sous la douche à se caresser, à se lécher, se mordiller… mon corps recommence à s’agiter.
— Voilà, il est bientôt minuit.
— Nous allons vous conduire dans un endroit où vous allez vous sentir un peu moins seule, continue la blonde. Mais avant minuit, comme la tradition le veut, une préparation un peu spéciale est exigée.
J’ai envie de demander ce qui va se passer mais je suis à l’ouest et n’arrive pas à parler. Je suis surprise et agitée à la fois.
Moi qui m’attendais à passer la nuit seule avec mes fantasmes, mes envies… que va-t-il m’arriver encore ?
La brune me détache en me tenant toujours les poignets fermement. La blonde vient en renfort avec un vieux peignoir gris, pas élégant du tout, et me met les menottes au dos. Je trouve cette situation intrigante, bizarre et excitante à la fois. On sort de la cellule pour m’amener jusqu’à la salle des douches où j’étais il y a quelques heures.
— On vous laisse faire et on reviendra vous chercher dans cinq à dix minutes.
J’ai remarqué que la blonde me dévore des yeux, comme si elle voulait rester pour admirer le spectacle. La douche me fait du bien. Cette fois-ci, je prends un gel douche au lait d’amande, chose qu’il n’y avait pas ce matin. J’en profite pour me savonner et me rincer à l’eau froide qui sort d’une façon irrégulière. J’espère au fond de moi me calmer un peu. Le temps passe trop vite, je viens juste de finir quand les gardiennes viennent me chercher. Je me sèche en vitesse et vais dans la pièce à côté pour m’habiller. J’y trouve la même tenue noire que dans ma cellule, toujours les bas résilles, le collier de perles et le string, pas de chaussures cette fois-ci. Je m’attends à une tenue de fête comme une belle robe. Quand j’ai fini de me changer, une chaleur envahit tout mon corps.
Qu’est-ce qui ce passe ? Cette chaleur, cette excitation qui me coupent le souffle. J’ai besoin qu’on s’occupe de moi, non qu’on me baise comme un animal…
La brune s’approche et commence à m’embrasser, je ne peux pas résister à ce baiser chaleureux et le lui rend pour éviter qu’elle parte. Pendant ce temps, la blonde me met les menottes au dos et finit par me bander les yeux avec un foulard noir. Le baiser s’arrête tout de suite :
— C’est bon, je sens qu’elle est prête, dit une des deux jeunes femmes en glissant un doigt dans mon vagin.
Une des deux gardiennes m’aide à me déplacer à l’aveugle vers ce que je pense être le corridor en me tenant par le coude. Je sens que l’air était plus frais au point de me faire frissonner. Mais quelque chose change, il y a plus de bruit, des voix… difficile à dire d’où il vient et même ce que c’est. Tout ce que je pense, c’est que je ne suis pas seule entre ces murs quand un cri raisonne.
— S’il vous plaît, ramenez-moi dans ma cellule !
Une voix féminine arrive à mes oreilles. On dirait qu’elle est en larmes ou terrifiée.
— Est-ce que vous êtes sûre de ne pas vouloir participer à la fête ? demande une voix masculine très douce.
— Sûre, j’en veux pas…
Après, plus rien. Elle a dû retourner dans la cellule.
Que se passe-t-il, me demandé-je pendant un instant, où est-ce qu’on m’emmène ?
Les bruits se font de plus en plus forts comme ceux d’un écho. Je ne suis plus dans un corridor, ni dans ma cellule, je sens qu’on m’a amenée dans un espace plus grand ; difficile de le deviner les yeux fermés sans avoir visité la prison au complet.
— Attachez-la ici, on verra ce que ça donne.
Je sens deux mains sur chacun de mes poignets m’enchaîner. Je suis là les bras écartés à la vue de tous. Ma respiration s’accélère, l’excitation augmente encore plus qu’avant. L’humidité tout comme la chaleur arrivent aussi. Les fers épais sont froids, j’ai pris l’habitude des menottes fines de métal. Je suis suspendue dans les airs, en touchant à peine le sol sur la pointe des pieds. On m’ôte le bandeau. Je n’ouvre pas tout de suite les yeux, la lumière est très forte. Dès que ma vision devient nette, je suis tétanisée.
— Alors Madame Blanchard, me demande un des gardes, qu’en pensez-vous ?
Je ne sais pas quoi répondre. Je regarde autour de moi et remarque que je suis entourée par trois grosses poutres, en bas se trouvent d’autres chaînes. Autour de moi, la pièce est rouge avec différents meubles noirs. D’un côté de la salle, il y a une table, près de celle-ci plusieurs commandes plus grandes que celle de ma cellule. À l’opposé, se dresse une porte. C’est difficile de dire ce qu’il peut y avoir derrière. Plus près de moi, il y a trois personnes suspendues, exactement de la même façon que moi, par contre je trouve bizarre qu’on soit toutes des femmes. Elles sont entourées par le même montage que le mien. Je cherche les gardiennes mais elles sont déjà parties. À la place, quatre gardes arrivent vers nous, un pour chaque femme. J’observe un peu plus les femmes ; une avec les cheveux gris qui doit approcher la cinquantaine. Elle a l’air terrifiée, inquiète en se posant les mêmes questions que moi. À côté, se tient une autre femme rousse, on peut en conclure en la regardant qu’elle est passée sous un rouleau compresseur. Beaucoup de marques ornent son corps comme des coups de fouet, de cravaches ou je ne sais quel instrument. Et la dernière brune est excitée comme une puce, je sens qu’elle mouille encore plus que moi. Elle sait ce qui va se passer.
Un homme, le plus fort de tous, prend la parole :
— Mots d’alerte pour toutes : rouge. Ou gestes si vous êtes bâillonnée, les deux mains ouvertes, nous ordonne-t-il. Est-ce que c’est clair pour toutes ?
On acquiesce toutes les quatre.
Mais pour quoi faire, on n’est pas dans Cinquante Nuances, me demandé-je.
Un garde s’approche de moi et me demande d’un ton sec dont je n’ai pas l’habitude :
— Mot d’alerte ?
— Rouge
— Gestes ?
J’ouvre mes deux mains.
— Bien, me dit-il en passant quelques doigts sur mon clitoris pour finir dans mon vagin. Tu mouilles déjà…
Un gémissement vient me surprendre. Il s’arrête tout de suite puis sort quelque chose de sa poche, un bâillon, un anneau noir pour me maintenir la bouche ouverte. Il le passe par la petite ficelle de mon string.
— On ne sait jamais… me dit-il. Peut-être que quelqu’un en aura besoin.
Juste avec cette pensée, le liquide augmente en moi. Je fais un tour de l’endroit. On est toutes de la même manière attachées, avec les mêmes habits.
Que va-t-il nous arriver ?
— Bonne année, Mesdames, nous souhaitent les hommes en uniforme en sortant de cette salle.
Nous nous regardons en essayant de chercher des réponses, mais rien. Tout à coup, la porte s’ouvre pour laisser entrer différents hommes, tous complètement nus, avec certains, leur sexe en érection ; pour les autres, à demi.
Oh mon Dieu !
Je ne réussis pas à les compter, j’ai l’impression d’assister à un lâchement d’animaux sauvages : deux, non, quatre, huit… dix… douze… je ne sais plus. Ils se dispersent dans toute la salle. Nous sommes quatre là comme des offrandes, à leur merci sans pouvoir faire quoi que ce soit.
Un homme grisonnant, pas très attirant selon mon goût, s’avance vers moi en me regardant avec des yeux noirs. Il commence à m’embrasser tout en mettant une de ses mains derrière ma nuque et son autre main dans mon entre-jambe. Il décale mon string et débute un massage de mon pubis. Je veux lui refuser le baiser mais c’est impossible pour moi, je me laisse emporter par la situation ; certes il n’est pas attirant, mais sa langue et ses mains me suffisent largement. Je sens qu’il s’arrête pour écarter mes lèvres.
— Tiens, sers-toi, elle mouille déjà… dit-il.
Je suis haletante. Plusieurs doigts prennent le relais pendant que deux autres mains me saisissent les chevilles pour les attacher à leur tour aux poutres. Je suis toute à eux, sans pouvoir bouger.
Oh mon Dieu, c’est tellement bon, ils ont des mains de maître. Qui sont-ils ?
Pendant que l’un m’embrasse, un autre arrive par derrière pour jouer avec mes seins qui commencent à durcir, un doigt vient se loger dans mon anus pendant qu’une langue vient jouer avec mon clitoris que je sens se gonfler un peu plus. La langue chaude continue son chemin jusqu’à dans mon vagin. C’est tellement bon quand plusieurs hommes s’occupent de moi ! Le grisonnant stoppe et prend le bâillon dans sa bouche tout en se masturbant. Je peux enfin admirer mes mâles, sauf celui qui se trouve derrière moi. Je le reconnais tout de suite et je commence à être effrayée. C’est un homme brun d’une quarantaine d’années, très musclé, avec les deux bras et la poitrine tatouée. Je ne me souviens plus de son nom, mais je sais qu’il a été condamné à mort pour le viol de plusieurs fillettes, en bref, il était accusé de pédophilie
Au secours, comment se fait-il qu’il est là ?
Je laisse tomber pour savourer ce moment que j’attendais depuis que je suis rentrée dans cette prison. Les cris commencèrent à être de plus en plus forts.
— Ah… Arrêtez !… Non !… ROUGE, ROUGE, ROUGE… crie plusieurs fois une des femmes en face de moi, la plus terrifiée d’entre nous.
J’essaie de garder les yeux ouverts pour voir ce qui se passe mais c’est difficile. Mon masseur de seins commence à me suçoter le cou. Je sens ma tête se laisser aller puis partir en arrière pour laisser le champ libre. Un bruit de sirène vient perturber cette folie. Une dizaine de gardes entrent. Certains s’occupent des hommes pendant que les gardiennes prennent la jeune femme pour la faire sortir. Les autres nous surveillent, je ne sais pourquoi. Tous les gardes sortent. Les hommes autour de moi continuent de s’amuser. Un autre mâle blond arrive. Apparemment, il n’a pas assez mangé pour lécher mon anus tout en me donnant des fessées. Je bouillonne, je ne sais pas où je suis. Comme j’ai la bouche ouverte pour reprendre mon souffle, le grisonnant arrive par derrière et en profite pour me mettre mon anneau. Impossible de dire quoi que ce soit, il y verse un liquide froid, c’est du champagne. Il est tellement frais. Il me détache les poignets mais pas les chevilles. Le violeur aux yeux noirs me rattrape avant que mes mains touchent le sol. Je me retrouve à quatre pattes. Mon lécheur d’anus prend le relais avec mon vagin et mon clitoris, celui qui me suçait le cou se met à genoux, me prend la main pour que je le masturbe tout en le regardant. Il est blond avec des magnifiques yeux bleus. Deux mains me prennent la tête pour la forcer à la tourner, une bite vient se loger dans ma bouche, celui du violeur que tout le monde croyait mort. Les va-et-vient commencent avec ce sexe énorme mais tellement bon et chaud. J’essaie de garder le rythme. Heureusement qu’on m’aide. Le grisonnant prend ma main qui tenait la verge pour accélérer le mouvement. Après quelques minutes, il l’enlève pour sucer cet homme qui ne refuse rien. Je suis tellement dans ce magnifique moment que je n’ai pas remarqué que quelque chose vient s’enfoncer dans mon vagin. Une baise sauvage commence avec un rythme accéléré, que ce soit par la bouche ou par ma chatte toute mouillée.
Oh c’est tellement bon …
Tout s’accélère, la chaleur monte, les sexes commencent à grossir en moi… Le fellateur finit pour céder sa place. Le grisonnant prend le relais sans me laisser le temps de reprendre mon souffle ; les deux hommes commencent à avoir le souffle court ; ils prennent leurs pieds, ça se sent. Il tient mon visage pour le diriger vers son membre qu’il enfonce avec une grande force. Le rythme est donné par celui qui me pénètre.
Quelqu’un me libère les chevilles.
— Oh non, déjà fini ? demande celui qui est derrière moi.
Je peux enfin le voir, il est roux avec plein de taches de rougeur sur les joues. Je l’ai aussi reconnu, il était condamné pour zoophilie.
Il baise… les animaux…
— Ne t’inquiète pas, ça ne fait que commencer… me chuchote-t-il à l’oreille
— Ah !… ROUGE !!! crie une autre femme.
Je ne peux pas regarder, une main m’empêche de tourner la tête pour continuer la fellation qui va toujours plus au fond de ma gorge, le sexe devient de plus en plus dur.
— J’espère que tu seras résistante… sale chienne ! continue-t-il.
— STOP ! crie une voix masculine.
— Moi aussi… continue un autre homme à bout de souffle.
— Tiens, une tapette…
On me lève la tête pour voir ce qui se passe ; deux, non quatre hommes sortent avec les gardes tout en accompagnant la jeune femme qui est marquée. Elle sort en larmes avec la peau rougie. Je profite de l’occasion pour regarder autour de moi. La jeune femme excitée est toujours suspendue, mais comme sur le dos, les bras et jambes écartés avec trois hommes autour d’elle, un dans l’entre-jambe, l’autre dans la bouche et le dernier qui admire le spectacle en se masturbant. Je ne suis pas jalouse, j’ai quatre mâles pour moi toute seule, et j’en veux encore. À bout de souffle et avec grande envie, je continue ma fellation pour bien sentir le gland taper contre ma gorge. Mais ils en décident autrement. Celui qui s’occupe du grisonnant s’arrête pour jouir et laisser sa semence dans ma bouche. Je sens ce bon liquide chaud couler au fond de ma gorge, tellement bon. Il profite de l’occasion pour mettre sa grosse bite dans ma bouche afin que je la nettoie. Avec un énorme plaisir, je la suce profondément jusqu’aux testicules. Il fait un geste avec ses mains et un garde vient vers lui. Il a l’air épuisé.
— Déjà fini ? demande le beau brun…
C’est un concours d’endurance, on dirait. Il reste deux femmes et six hommes. J’en veux plus. Que va-t-il se passer ?
Deux autres hommes viennent nous rejoindre, ils n’ont pas fini avec la jeune femme qui vient de sortir. L’un est muni de cravaches, d’un plug assez large. L’un deux commence à m’embrasser en me fermant les yeux, je suis à la limite de l’étouffement. Je sens quelque chose dans mon anus : on m’enfonce le plug.
Oh !
Tout à coup, tous s’arrêtent pour me porter jusqu’à un autre endroit. On me couche sur la table noire et froide avec les bras écartés, les poignets reliés par des chaînes, de même pour la partie basse de mon corps. Je profite de l’occasion pour regarder mes mâles ; le tatoué qui est un violeur, un roux zoophile, le grisonnant, le blond qui nous a rejoint, un brun avec les cheveux longs et la cravache à la main, un chauve tout mince à qui on pourrait compter les os. Ma respiration s’accélère, ils sont tous là autour de moi à se masturber. Le chauve arrache mon string, prend mon bassin et s’enfonce en moi avec une énorme force qui me fait balancer la tête en arrière. Le grisonnant en profite pour glisser sa bite dans ma bouche. Les deux grandissent au fur et à mesure. Un doigt vient me masser mon clitoris, je sens à nouveau la chaleur monter. Le mouvement s’accélère, le tourbillon aussi jusqu’à ce que mon corps vibre dans une énorme explosion de jouissance qui arrive en même temps que mes deux pénétrants. L’un se retire pour semer sur mon ventre, l’autre se retire aussi pour se vider sur mon visage et mes seins, et moi je me vide aussi, ma mouille sort comme jamais. Le chauve voit signe, le grisonnant aussi. Deux gardes rentrent pour les ramener.
Le groupe de trois personnes à côté de moi diminue aussi, ils libèrent la jeune femme et me l’amènent. Je suis en transe. Le roux la pousse sur moi pour qu’elle me nettoie avec sa langue, je sens qu’elle n’en peut plus, elle est fatiguée mais je veux à tout prix continuer. Pendant que sa langue chaude parcourt mon corps, le beau blond commence à s’amuser avec moi, il continue de me masturber en même temps qu’elle. Arrivé à la hauteur de ma poitrine, elle suçote mes mamelons qui ne tardent pas à pointer. Elle poursuit avec mon cou et ma bouche grande ouverte. Ses seins bien fermes sont plaqués contre les miens mais pas pour longtemps ; le rythme change. Un autre s’occupe d’elle pendant qu’elle m’embrasse langoureusement tout en me massant mes seins. C’est le jeune homme roux. Je ne sais pas où il s’amuse mais selon ses gémissements, j’ai pensé au cul. Plus je visionne cette situation, plus ça m’excite. Le rythme s’accélère, il va de plus en plus fort, elle crie et demande d’accélérer, de tout déchirer, de tout vider, elle part en une énorme jouissance. Son cri est étouffé par ma bouche. Le rouquin la rejoint dans un bruit que tout le monde ici adore.
— Tiens… sale pute… qui… et pas que…
C’est impossible à comprendre. L’homme s’arrête et lève les mains. Un garde vient le chercher pour le faire sortir. Je n’ai pas le temps de reprendre mon souffle que le blond la prend par la tête pour la placer dans mon entre-jambe et débuter le cunnilingus. C’est tellement bon ! Même si je suis montée au ciel, je veux à tel point y retourner que mon excitation revient aussitôt. On me bande les yeux puis m’enlève le bâillon, alors que je veux voir ce qui se passe autour de moi. La jeune femme brune me mordille le clitoris, ce qui me fait basculer la tête en arrière. Non pas une mais deux bites viennent se loger dans ma bouche. Elles grandissent en moi.
— ROUGE ! crie la jeune femme.
Les gardes arrivent en plus grand nombre pour arrêter les mâles. Ils prennent la jeune femme pour la faire sortir. Je n’ai pas pu regarder comment cela s’est terminé. Selon mes comptes, il reste trois ou quatre hommes et moi. Je ne veux pas que ça s’arrête. La double fellation continue de plus belle mais pas pour longtemps, une des bites a arrêté son manège pour se reposer. L’autre continue sans arrêt. Le massage ne reprend pas tout de suite, je sens un coup sur ma chatte, une cravache, un fouet, difficile de savoir ce que c’est mais les coups défilent sans arrêt. Mes larmes commencent à couler mais je ne peux demander d’arrêter, mes mains sont attachées et ma bouche obstruée.
— PAUSE ! crie une voix masculine
Il hurle de toutes ces forces pour arrêter cette folie. Ça fait plusieurs heures qu’on me baise dans tous les sens sans que je reprenne mon souffle.
— Ah ! crié-je.
L’homme aux cheveux long me donne un coup de cravache sur le bas du dos, deux, trois… Les gardes rentrent, le prennent afin de le sortir de la pièce, ce que le prisonnier refuse en se débattant.
— Il est ici pour non consentement dans une relation assez spéciale BDSM, cire, bandage, suspension, mise d’objet… enfin bref, son cas est assez compliqué, m’explique le beau ténébreux. OK, je ne suis pas mieux avec mes viols sur mineurs mais je me suis calmé depuis une année que je suis ici, pas comme lui. Après, si j’ai l’occasion de défoncer un trou, je le défonce.
Cette déclaration me surprend, surtout le ton employé. Ils n’en ont pas fini avec moi et même si je suis essoufflée, j’en veux encore.
Les trois des hommes me prennent dans leurs bras pour me calmer ; ils ne veulent pas que j’abandonne et moi non plus, même en voyant la direction que ça prend car je n’aime pas les cravaches. Quelques coups, oui, mais pas de cette façon. Je regarde autour de moi, on est tous en sueur, haletant, reprenant notre souffle. Je suis bien entourée, trois hommes tous différents, dont le brun auquel je n’ai pas fait attention avant. Ils me portent jusqu’aux poutres où j’étais attachée. Ils m’enchaînent les poignets, me lèvent pour m’attacher les chevilles. Je suis suspendue, à leur merci comme j’aime. Je les remercie la tête en arrière, un sourire aux lèvres. J’ouvre la bouche pour faire comprendre au beau mâle blond de s’y engager, il ne se fait pas prier et me bascule encore plus la tête en arrière. C’est difficile de faire les va-et-vient, on dirait que quelqu’un a lu dans mes pensées, mon préféré s’enfonce en moi. Il commence à me baiser sauvagement en me tenant le bassin, il va de plus en plus fort, comme s’il veut aller au fond de moi. Avec l’élan qu’il prend, la bite s’enfonce encore plus dans ma bouche.
C’est tellement bon !
Tout continue de plus belle, je sens mon corps en demander davantage, mon bassin est en feu, une vibration monte, la jouissance arrive mais je n’en veux pas encore. J’ai le souffle court…
— Jouis pour nous, sale pute.
— Euh, les gars, vous ne voulez pas partager ? demande le brun resté en retrait mais qui s’amuse avec sa bite sur mes seins. Elle commence à se fatiguer, difficile à dire si elle va tenir encore longtemps.
Sauvée ! Je ne sais pas combien de temps je vais tenir.
Les deux hommes s’arrêtent pour savoir où le troisième homme veut en venir. Ils me détachent en me faisant signe de m’installer confortablement sur celui qui est couché au sol avec sa queue en érection. Je m’installe lentement pour reprendre mon souffle et mes esprits en glissant sa verge dans mon vagin. Il a un gémissement comme moi, me prend par les épaules pour planquer mes seins contre son torse. Le blond continue dans ma bouche.
— C’est ce que je préfère, dit-il.
— Ne te gêne pas, dit le ténébreux, il reste mon trou préféré, j’adore les rondelles.
Il prend le plug, le retire d’un coup sec qui me fait sursauter pour s’enfoncer en moi sans préliminaire.
Oh Putain, c’est tellement bon.
Ils me défoncent comme jamais, après avoir repris le rythme. Je ne sais plus où donner de la tête. Je me laisse aller, je profite de chaque coup comme si c’est le dernier. Toutes ces verges s’entrechoquent en moi. J’adore ça. La chaleur continue à monter en moi. Le blond accélère le mouvement, gémit, se retire tout d’un coup afin de répandre sa magnifique semence dans ma bouche, sur mon visage, mes seins avant d’arriver contre le beau brun ténébreux. Pour le remercier, les autres stoppent un petit moment pour reprendre leurs souffles et me laisser nettoyer ce magnifique outil. Pendant cette courte pause, les deux mâles me nettoient aussi. L’une d’eux me lèche les seins et, quand j’ai laissé le jouissant vidé, il me lave le visage tout en recommençant ses va-et-vient qui ne tarde pas pour reprendre là où ils en sont restés. Nous nous retournons ; je me retrouve sur le dos avec un amant qui me tient les cuisses en grand écart et un autre qui me masse le clitoris et les seins.
Oh mon Dieu, ne vous arrêtez pas !
— Jouis pour moi.
— Non, jouis pour nous. Allez ! m’encourage-t-il.
Je ne sais qui parle mais la chaleur monte comme un tourbillon en moi jusqu’à ce que mon corps vibre dans une énorme jouissance qui arrive. Elle est tellement forte que tout ce qu’il y a en moi explose. Je suis à bout, essoufflée comme jamais. Les deux hommes ne s’arrêtent pas, ils veulent en finir aussi. Par contre, des sensations douloureuses font surface à cause de ma sécheresse. Le brun sort et se glisse dans ma bouche pour me donner à boire. Le ténébreux accélère avec des gémissements de plus en plus forts, sa bite devient de plus en plus grosse jusqu’à ce qu’il se vide en moi.
— Au bordel, gémit-il.
Quand c’est fini, je m’écroule de fatigue, de bonheur, je suis à l’ouest, apaisée, bref… toutes les sensations sont mélangées.
Je sens un merci qui veut sortir de mes lèvres mais qui n’y arrive pas. Ils me prennent chacun leur tour dans leurs bras et me susurrent dans l’oreille :
— Merci bien ma grande et vivement la prochaine fois.
Un garde entre et me porte dans ses bras. Je n’arrive plus à parler, ni à marcher, tout ce que je peux faire est juste un sourire et un signe de remerciement avant de me laisser bercer dans les bras musclés. Il essaie de me sortir de ma rêverie mais impossible. Il m’amène dans ma chambre et me met sur le côté pour m’ôter les habits restants comme les bas résilles noirs et le collier de perles noires. Je le laisse faire en essayant d’ouvrir les yeux mais en vain. Il me couche, me dépose la fine couverture en satin rouge et je m’endors aussitôt en repensant à ce magnifique moment passé avec ces différents hommes dont je ne sais même pas le nom.