Tribunal national, le 30 décembre
J’attends assise à côté de mon avocat, un grand blond d’une quarantaine années prenant, à mon avis, bien soin de lui, ma sentence qui va tomber d’un moment à l’autre. Il n’y a pas beaucoup de monde dans la salle. En face de moi, se trouve le juge. D’un côté, se tiennent tous les membres du jury, et de l’autre, de grandes fenêtres donnent sur le lac. Derrière moi, s’installe le public, l’audience étant ouverte à tout le monde comme à chaque fois, sauf si on paie une fortune pour que ce soit à guichet fermé.
Mon crime : avoir eu des relations avec des mineurs.
Chaque fois que j’avais une relation, j’obtenais le consentement de la personne qui me posait des limites ou non. Comment en suis-je arrivée là ? J’ai continué avec mes relations d’un soir. Le problème ? Je ne me souciais plus de l’âge de mes partenaires, uniquement du consentement, et les trois jeunes hommes étaient mineurs, ce qui causa le début de mes problèmes. Mais en même temps, je ne regrette rien et quelque chose me dit qu’eux non plus.
Je tremble de la tête aux pieds. Ma hantise de rester seule, enfermée, va peut-être se réaliser. Depuis mon divorce, j’ai toujours eu des histoires sans lendemain pour éviter cette solitude que je ressens le soir et surtout le week-end. Pour me sentir vivante, certaines nuits étaient plus intenses que d’autres, mais voilà le résumé de ma vie depuis cinq ans.
C’était trop bon, me remémorai-je. Vivement le Nouvel An pour remettre ça.
La réponse à la question, comment je suis arrivée dans ce tribunal, reste une énigme pour moi. Je pense que ces idiots en ont discuté entre eux tranquillement dans la rue, or maintenant, on est sur écoute partout depuis les votations de l’an dernier sur la surveillance vidéo. Nous sommes contrôlés au minimum douze heures par jour, ça peut aller jusqu’à vingt-quatre heures. Alors je soupçonne que la police a trouvé cette conversation entre les adolescents assez louche. Après une enquête et un interrogatoire des concernés, ils m’ont trouvée et comme je n’ai rien à cacher, j’ai tout avoué pour la relation de cette nuit-là sans penser aux conséquences, et là, j’ai appris qu’ils étaient mineurs.
Comme tout le monde le sait, les lois ont beaucoup changé. Elles sont devenues de plus en plus strictes. Il y a cinq ans, les gens qui étaient accusés de ces crimes étaient envoyés en prison pour différentes années en fonction de la gravité de l’acte. Dans certains pays, ces délits n’étaient pas punis par la loi mais par la famille. S’ils étaient jugés sans gravité, tant mieux, sinon c’était la mise à mort sur la place publique. Aujourd’hui, les criminels, quelle que soit l’importance de leurs gestes, sont directement mis en cellule. Peut-être que pour mon cas, ce sera différent. Ils ont tous annoncé qu’ils étaient consentants et même prêts à recommencer, ce qui me donne un peu de baume au cœur dans ces moments d’angoisse.
— Madame Blanchard, âgée de trente ans, domiciliée à Bourg-Saint-Maurice, la cour vous condamne à un petit séjour en prison pour avoir eu des relations avec des mineurs. Comme les juges sont cléments, vu que ces derniers étaient consentants et apparemment bien servis…
Il y a quelques petits rires dans la salle, quelques discussions que j’essaie de comprendre mais c’est difficile.
Oui les « petits puceaux » étaient bien contents de la soirée… je vous le raconterai à l’occasion.
— …vous passerez la soirée du Nouvel An, soit du 31 décembre 2025 au matin jusqu’au 2 janvier 2026 en prison, continua-t-il. Là, vous serez surveillée jour et nuit afin de savoir si vous représentez un danger pour vous ou pour autrui. En fonction de votre comportement, vous y resterez quelque temps de plus ou votre condamnation sera réduite et vous pourrez sortir; mais vous resterez suivie par des services spéciaux pendant cinq ans soit en allant chez un psychiatre, soit en vous rendant un jour sur deux au commissariat. Nous verrons les formalités en temps voulu. La séance est levée, nous reverrons l’accusée le 2 janvier afin de décider si sa condamnation est prolongée, en accord avec le jury ici présent.
Ça veut dire pas d’aventure au Nouvel An. C’était une tradition pour moi de rentrer comme il faut dans la nouvelle année. Chaque 31 décembre, je passais ma soirée dans un night-club dont l’ambiance nocturne était, comment dire, très chaude, où je retrouvais toujours un ou plusieurs mâles ténébreux comme j’aime pour passer la nuit à vibrer, à me sentir la plus désirée du monde, et ne pas être seule. Cette fin d’année va être très différente, voire ennuyeuse.
Bon, pas de champagne, pas de sexe, rien de rien, mais je vais bien me rattraper, je dois cependant rester sur mes gardes et ne pas faire d’écart en vue de cette surveillance constante… Pourquoi est-ce qu’il m’a dit ça ?
Les gardes me prennent par les bras pour sortir de la salle. Je dis au revoir avec une mine un peu déçue du résultat à mon avocat.
— Je suis désolé, on se revoit le 2 janvier. À bientôt, me dit-il en me serrant la main.
Je n’ai pas le temps de répondre, les gardes me forcent à avancer. Lorsque que je vois les avocats et le juge se réunir, je tends l’oreille par curiosité, n’étant pas très rassurée.
— Monsieur le juge, demande mon avocat, pourquoi l’envoyer à cette prison, la plus dure, la plus isolée, la plus… bizarre ?
Je remarque que l’avocate de la défense reste attentive et surprise de la conversation en cours.
— Ce qui se passe entre ces murs, personne ne le sait mieux que moi vu que mon frère en est le directeur et qu’on a créé ensemble ce dispositif avec l’accord du gouvernement.
— Vous en êtes sûr ? coupe mon représentant. Ça peut la transformer en bien ou en mal d’après les rumeurs qui circulent.
— Ne vous inquiétez pas. En l’envoyant là-bas, continue-t-il, soit elle est dégoûtée à vie, comme ces personnes rentrées dans les ordres, soit elle se transforme complètement, et là, ça va être un peu plus compliqué de la récupérer comme avant. De toute façon, on doit la revoir début janvier pour faire le point. Sur ceux, passez un bon réveillon et à l’année prochaine.
— A l’année prochaine, répondent-ils en cœur.
Je ne sais pas ce qui m’attend, mais en écoutant cette conversation, je pense directement au pire.
Arrivée à la prison : le 31 décembre
On m’a amenée en voiture noire devant une porte blindée. L’endroit est isolé, au sommet d’une montagne enneigée avec une magnifique vue sur la région, d’où il est impossible de s’échapper. Cet endroit me fait penser à Alcatraz, mais sur les hauteurs au lieu de la baie de San Francisco. Personnellement, je préfère le bord de mer. L’air frais me donne des frissons. Deux policières, dont la tenue met leurs formes en valeur, me font descendre du véhicule. Je dois à tout prix rester calme pendant ma détention, ce genre d’habit éveille tous mes sens et mes rêveries aussi.
Respire, me calmé-je en reprenant mon souffle.
Arrivées devant une grande porte en fer, entourée de mur épais avec des barbelés au sommet, deux gardiens nous ouvrent la porte et nous invitent à rentrer.
— Bonjour mesdames, dit un des deux policiers d’une voix que je trouve assez sensuelle.
— Bonjour, répondent les deux femmes en cœur.
— Pas maintenant, nous sommes en service, continue la brune en faisant un clin d’œil.
— De quoi est-elle accusée ?
— De relations avec des mineurs, mais elle a de la chance, ils étaient consentants, et d’après leurs déclarations, ils étaient bien servis. Donc elle passera juste deux nuits en notre compagnie si tout va bien. L’avocat, le directeur… bref toute la troupe va faire le point ici même le 2 janvier.
— Tiens, intéressant, répond le policier blond avec des yeux bleus pétillants en regardant son collègue. Bienvenue en espérant que ce séjour se passera à merveille.
Je remercie les gardes juste en baissant la tête et continue de suivre les gardiennes.
Je me dit : bizarre comme accueil.
Je suis escortée par des femmes aux uniformes uniques qui les rendent aussi belles que des déesses. Ce sont deux hommes, avec des corps parfaits dont on a qu’une seule envie, qu’ils nous prennent pour nous amener où ils veulent, qui nous invitent à rentrer. Ils se parlent d’un ton tout à fait excitant.
Calme-toi… me répété-je. On verra comment ça se passera.
Normalement, dans les prisons, il y n’a que des femmes ou que des hommes. Je n’ai jamais entendu dire qu’il en existe des mixtes. Une première.
Mais où suis-je tombée ? Est-ce que je me fais des films ? Bon, c’est que quelques jours, tiens bon, pensé-je encore une fois en parcourant les lieux d’un regard.
— On va vous conduire en salle d’infirmerie, me dit la gardienne brune. Vous êtes une nouvelle prisonnière, même si vous ne restez que quelques jours, vous devez passer ces examens médicaux.
On traverse la cour vide puis on franchit une porte tellement épaisse qu’on dirait que personne ne peut la bouger. On avance dans les couloirs blancs et étroits. C’est comme à l’extérieur, pas un chat, pas un bruit. Après plusieurs passages dans différents corridors et devant une multitude de portes, on m’invite à rentrer dans une salle médicale typique bien éclairée. La pièce est bien lumineuse, géniale pour nous scruter dans tous les détails de notre anatomie. Il y a un lit tout ce qui a de plus banal, un bureau avec un ordinateur, des papiers, une chaise de bureau, deux autres en face… en bref, le cabinet classique qu’on voit partout. Les deux femmes sorties, je reste là, seule, avec mon poignet attaché à une barre métallique qui pourrait me servir à pratiquer mon sport favori, le pole dance. Un homme brun d’une cinquantaine d’années avec une blouse blanche rentre dans la pièce.
Mmhh… Tout aussi attirant que les gardes, remarqué-je… Non, reste calme, tu ne seras là que deux jours…
— Bonjour, je suis le médecin. Déshabillez-vous, je vous prie, je vais vous examiner, m’ordonne-t-il en me détachant le poignet.
Sa voix est très directe et douce à la fois. Je me déshabille tout en faisant une petite danse discrète afin de peut-être avoir quelque chose en échange, puis je reste en sous-vêtement, une petite lingerie fine rouge à dentelles qui fait chavirer tous les hommes dont, avec un peu de chance, même ce charmant docteur.
— Déshabillage complet, m’ordonne-t-il.
Je finis d’enlever mon soutien-gorge et mon string. Voilà, je suis nue devant cet inconnu à l’allure imposante. Il commence par les mesures traditionnelles comme le poids, la taille, la tension, prise de sang, des urines… tout y passe. Par contre, ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi je dois être nue pour ces examens, même si ça ne me dérange pas, je ne suis pas pudique, au contraire, j’adore que les hommes me voient nue. Il me pose des questions sur mon état de santé en général en même temps qu’il scrute tous les recoins de mon anatomie. Vu que je ne suis jamais malade, l’interrogatoire est bref. Ensuite, il me questionne au sujet des drogues, pendant qu’il me masse les seins, je lui réponds que je ne prends rien à part quelques verres le week-end.
Je ne veux pas qu’il arrête son massage, mon corps commence à bouillir, mes seins à se durcir…, STOP, je suis en prison pour quelques jours, me raisonné-je pour revenir à la réalité.
— Vous êtes sûre qu’il n’y a aucune drogue ? me demande-t-il d’un air coquin avec ses beaux yeux gris.
— Certaine.
— Même pas le sexe au vu de votre condamnation ? Ici, c’est considéré comme une drogue, pour certaines personnes dure, pour d’autres douce.
— C’est vrai, j’aime le sexe sous toutes ses formes, à un ou plusieurs, attachée, avec des accessoires, je suis très ouverte. Par contre, au point de dire que c’est une drogue, je ne sais pas, je ne suis pas une nymphomane.
— C’est ce que vous dites, mais vous devez avoir quelque chose, sinon vous ne seriez pas ici, me coupe le docteur.
— Comment ça ici ?
— Laissez tomber, vous en saurez davantage en temps voulu. Allongez-vous, je vous prie, me dit-il en me montrant le lit.
Je suis très surprise, beaucoup de choses ne collent pas. Apparemment, je ne suis pas dans une prison normale comme on peut l’imaginer. La consultation continue en position allongée pour se diriger vers un examen interne, gynécologique. Là, au vu des anomalies selon mon point de vue, mon corps commence à se figer. Mais au fond, je sens que s’il touche un peu mes seins, mon sexe ou autre chose, mes sens vont se réveiller assez vite.
— Je confirme, en vous regardant, on peut remarquer que votre drogue est le sexe. J’espère que vous n’êtes pas un cas désespéré, me répond le médecin.
— Comment pouvez-vous le savoir ? l’interrogé-je.
— J’ai juste contrôlé s’il y avait une grosseur en vous massant les seins, et maintenant, je constate que vous avez déjà des sécrétions comme si vous vous étiez masturbée depuis un petit moment. Votre clitoris est un peu plus gonflé que la normale, donc j’en conclus que vous aimez bien vous amuser, en tout cas vous avez de l’imagination et votre corps le ressent.
Je reste bouche bée par cette réponse, je sens quelque chose glisser en moi, c’est le spéculum froid puis un petit coton pour faire des prélèvements.
— Les résultats arriveront dans l’après-midi. Si je passe vous voir, c’est qu’il y a quelque chose, sinon il n’y a rien du tout. On fait comme ça ? me demande-t-il.
J’acquiesce tout de suite. J’ai l’impression qu’il n’arrive pas à décoller les yeux de ma chatte, comme s’il n’en a jamais vu, ou qu’une envie de la prendre dans sa bouche et de commencer à la lécher, jouer avec, voire aller plus loin.
J’aurais tellement aimé qu’il me fasse cela avant d’être enfermée dans une cellule froide avec comme seule compagnie mes doigts qui pourront me soulager. J’essaie de lui faire un signe discret lui indiquant qu’il a carte blanche. J’ai envie de lui prendre sa bite pour la sucer. En plus, je suis toujours attachée à ma barre, donc le scénario est approprié. Lorsque je commence à me redresser pour que ce petit fantasme passager puisse se réaliser et que ça nous détende tous les deux, il reprend la parole pour me sortir de mes rêveries :
— Vous pouvez vous habillez, une gardienne va arriver.
Coupée dans mon élan et mes pensées folles, je m’exécute rapidement sans comprendre pourquoi ce changement soudain, ou c’est moi qui rêvais. La jeune femme arrive en remerciant le médecin d’une façon plus qu’amicale. Elle me conduit jusqu’à ma cellule. Toujours pas un bruit dans les corridors, ce qui me fait envisager que je suis seule entre ces quatre murs.
Ça va être long… Sortez-moi de là.
La trentenaire m’amène dans une salle de bain pour me permettre de prendre une douche. Une menotte étant toujours attachée à un barreau, la main libre m’aide à me laver au maximum. Cette douche tombe à merveille, j’espère me calmer. Mais non, c’est comme si mes sens recommencent à se réveiller. Avec une caresse minimale de ma part, et je ressens des vibrations dans mon ventre.
Que m’arrive-t-il ? Je ne contrôle plus rien.
La gardienne arrive vers moi pour voir si j’ai fini. Elle me surprend à masser avec ma main libre mes seins pour les faire ressortir en pointe. On se regarde et je continue mon massage puis descends pour arriver à mon entre-jambe. Je lance mon invitation en écartant les lèvres et présente ma chatte tout en la regardant droit dans ses yeux bleus. La chaleur continue à monter en moi, mon clitoris devient de plus en plus sensible. Je sens que je bouillonne, je veux qu’elle vienne pour me faire jouir comme jamais. Je n’aime pas le plaisir solitaire même si, des fois, je n’ai pas le choix. Je montre mon cul bien ouvert sur mon anus où je glisse un doigt sous mon gémissement. Mais rien, tout ce que je perçois est qu’elle me dévore du regard avec envie sans passer à l’acte.
Ne me dis pas qu’elle se rince l’œil et qu’après, elle finit en solitaire, cette voyeuse, cogité-je.
— Bien, à ce que je vois, vous ne vous ennuyez pas, dit-elle en me sortant de ma rêverie avec un sourire coquin et de son regard pétillant qui se promène sur mon anatomie.
Je continue dans mon monde.
STOP ! Calme-toi, tu n’as que quelques jours à rester sage et après c’est fini. Que se passe-t-il ici ? J’aime le sexe, mais là c’est une obsession incontrôlable, ce n’est pas possible, on va me rendre folle ici, je veux du sexe… Mais c’est plus facile à dire qu’à faire.
Elle me tend un linge et des habits blancs qui ne font bander personne. Elle m’amène dans une cellule avec comme seule lumière celle d’une ampoule. Libérée des menottes, j’y trouve un lit en fer fin et froid, une table avec une chaise en bois, un petit coin toilette avec un lavabo où on peut avoir un peu d’intimité grâce à un rideau blanc, tout pour calmer une femme en manque comme moi en ce moment.
Enfin presque, me persuadé-je alors que je suis chaude comme la braise.
Je m’allonge sur le lit, ôte le pantalon et le slip de grand-mère puis commence à me toucher partout pour arriver à ma jouissance tant attendue. Je lèche mes doigts pour bien les enfoncer en moi dans ma chatte mouillée et dans mon anus étroit comme une double pénétration. Je sens que ça vient, je me masturbe de plus en plus fort pour parvenir au septième ciel…
Toc, toc, un bruit retentit.
— Non, non, ma petite dame, on reste sage.
Deux hommes rentrent tout d’un coup dans ma cellule pour me prendre chacun par un bras. Ils m’immobilisent, m’habillent puis m’attachent suspendue par les bras comme dans ces scènes de sexe que j’adore lire, regarder, vivre, ou encore comme un cochon dans une boucherie mais c’est moins glamour.
— S’il vous plaît, laissez-moi finir ou aidez-moi. Promis, je resterai sage comme une image après, supplié-je, mais rien.
Je les regarde partir, sourire aux lèvres, en me laissant là, suspendue, mouillée comme jamais, voulant qu’on me baisse, qu’on s’occupe de moi même si c’est rapidement.
Les heures passent et je n’arrive pas à me calmer, ma respiration est toujours accélérée.
Je n’ai jamais été dans cet état, qu’est-ce qui m’arrive ?
La porte s’ouvre pour laisser entrer un garde en uniforme bien moulant afin de faire paraître ses muscles.
Enfin, quelqu’un pourra s’occuper de moi, projeté-je.
— Bonjour, j’espère que vous vous êtes calmée, me dit-il en me détachant.
J’acquiesce de la tête, je ferais tout pour qu’il me détache. Il se tourne, sort et me laisse là par terre. En voyant une petite fenêtre à la porte de la cellule, je me dis que je dois être discrète. Je me cache derrière le rideau des toilettes. Je continue là où j’en suis restée, à me masturber, à me masser, la jouissance ne se fait pas attendre. Par contre, elle est très intense. Elle arrive, m’empoigne et me fait vibrer de tout mon corps, transpirer, jusqu’à me couper le souffle… Je suis rassasiée mais toujours perdue dans mes pensées.
Enfin, je peux respirer, soufflé-je à la fin de cette explosion de magnifiques sensations. J’espère que personne ne m’a vue.