Étudiante en biologie, Karine se rend au bord de la Méditerranée pour passer ses vacances d’été. Elle est hébergée par Didier et Judith Blanchard, un couple possédant une grande maison qui semble bien sous tous rapports. Mais dès son arrivée, la jeune fille s’aperçoit qu’il règne une ambiance très sensuelle chez ses hôtes. Cela ne lui déplaît pas. Plus encore, elle comprend qu’elle ne se trouve pas là par hasard. Elle est appelée à se rendre dans une forêt à l’écart du monde, où l’attendent d’intenses plaisirs, ainsi peut-être, que son destin.
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Désirs de nymphes – Tome 1 | Erika Sauw
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87 pages (format PDF)
Prix : gratuit
ISBN : 978-2-375900-02-4
Extrait
J’avalai mon dernier morceau de tubercule et je regardai mes mains sales, en me demandant comment je pouvais les nettoyer avant de les poser sur Bernard.
« Essuie-les sur toi, proposa le satyre. Sur tes seins. »
Ceux-ci étaient à présent gonflés par le désir et ses pointes s’étaient érigées. J’obéis à mon satyre en m’essuyant les mains sur ma poitrine, et je crus comprendre où il voulait en venir : se salir offrait un plaisir érotique intense. Je voyais déjà nos deux corps enlacés rouler par terre, peut-être même dans la vase au bord du lac. Je me caressai donc les seins avec un regard très coquin, exprimant l’envie de réaliser ce fantasme. Mais Bernard se pencha sur moi pour prendre mon mamelon gauche entre ses lèvres. Il les suça pour goûter à la substance que j’y avais répandue. Sa langue passa sur toute ma poitrine, puis il me demanda de m’allonger et mordit brusquement l’un de mes seins.
Je poussai un cri à la fois de douleur, de surprise et de plaisir. Il n’avait toutefois pas été très brutal, ayant bien calculé la force de sa morsure. Je n’en conserverais pas de trace. Il passa à l’autre sein, seulement pour le palper, le malaxer, en pétrir la chair souple entre ses doigts et sucer son extrémité. Par moments, il l’aspirait assez profondément. Les sensations qu’il m’offrait étaient délicieuses, mais j’en voulais plus, jusqu’à me faire dévorer toute crue par lui. Non, pas jusque-là, en réalité, mais ma peau avide de caresses aurait volontiers reçu des coups de dents ou d’ongles, un peu partout.
Mon sexe, qui béait entre mes cuisses largement ouvertes, réclamait également l’attention de Bernard. Les secrétions qu’il émettait étaient des appels silencieux. Je profitai de la première occasion pour prendre à pleine main le pénis du satyre, tendu au-dessus de mon ventre et dur comme de la brique. Je le caressai en le tirant vers moi. Je soupesai également ses lourds testicules. Comme il apprécia mon intérêt pour ses organes sexuels, nous changeâmes de position et je me retrouvai derrière lui, sa paire de fesses emplissant mes yeux ravis. Je passai les mains entre ses cuisses pour continuer à le masturber, puis une envie me vint : lui lécher l’anus. C’était la curiosité autant que le désir qui m’y poussait. Un cul de satyre avait peut-être une odeur de jacinthe plutôt que d’autre chose.
Je me penchai donc pour approcher ma bouche de cette ouverture discrète, cachée par quelques poils, et j’y déposai la pointe de ma langue. Bernard était alors à quatre pattes et se laissa faire. Je ne m’étais pas trompée : j’y trouvai un goût accompagné d’une odeur qui m’évoquèrent la végétation fraîche. Je poussai un peu plus ma langue, tout en continuant à serrer le phallus au gland humide. Cette double stimulation plaisait beaucoup à Bernard, comme en témoignaient ses halètements rauques.
Tout à coup, je sentis deux mains me prendre par les hanches et un objet long et rigide s’enfoncer dans mon vagin, sans aucune autorisation de ma part. Mais je ne protestai pas et les seuls cris qui jaillirent de ma bouche furent de jouissance, car le pilonnage intense dont je fus l’objet me mit immédiatement dans un état second. Je lâchai le pénis de Bernard pour poser les mains par terre. Il en profita pour se retourner et tenter d’insérer son gland dans ma bouche. Je m’efforçai d’avaler son membre, lequel étouffa dès lors mes gémissements. La longue queue qui s’était introduite en profondeur dans mon bas-ventre continuait à le fourrager. Incapable d’une quelconque réaction, j’attendis un orgasme qui ne tarda guère à venir. Mon corps fut secoué comme un volcan en explosion, alors que ma bouche restait pleine de la volumineuse pine de Bernard. Mais cette situation ne dura qu’une seconde. Il retira son sexe pour se branler et projeter sur mon visage l’équivalent d’un petit verre de sperme. Peu après, pendant que mon orgasme s’apaisait, j’entendis un rugissement léonin et le fond de mon vagin fut rempli de cette même substance chaude et épaisse. Le satyre, que je n’avais pas pu voir une seule fois, se retira ensuite et s’éloigna de moi.