Compromission – Volume 1
Architecte d’intérieur venant de créer son entreprise, Edwige est appelée à faire un devis chez un riche héritier, Denis Stenevot. Entre elle et cet homme séduisant, l’attirance est immédiate. Mais Denis conserve le souvenir de sa défunte épouse et souhaite avoir une relation libre avec la jeune femme, c’est-à-dire une liaison construite uniquement sur le désir sexuel, et nullement exclusive. Edwige accepte de jouer le jeu, bien que ce ne soit pas sans risque pour elle.
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Compromission – Volume 1 | Erika Sauw
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56 pages (format EPUB)
Prix : gratuit
ISBN : 979-10-91549-69-1
Extrait
Devant la maison de Denis, j’eus la surprise de trouver deux voitures. Une soirée intime avec des invités, à quoi cela pouvait bien ressembler ? L’un de ces véhicules était une Mercedes de gamme moyenne, l’autre était comparable au mien, sans doute acheté d’occasion. Cette fois, je dus sonner à la porte.
Denis m’ouvrit, vêtu comme dans l’après-midi. Un sourire de satisfaction fendit son visage.
« Je vois que tu t’es fait une beauté, constata-t-il.
— Oui », marmonnai-je.
Il se pencha sur moi pour déposer un gros baiser sur une joue, qui se répercuta en une profonde secousse dans ma poitrine, puis il me guida vers le salon en posant une main sur mon dos. Un couple était assis dans l’un des fauteuils.
« Je te présente Ileana et Bruno, déclara-t-il. Ce sont mes invités de ce soir. »
Et en se tournant vers eux :
« Edwige, ma nouvelle compagne. »
Il me poussa vers ses invités surprises. Bruno devait être un homme d’une trentaine d’années, au visage agréable et jovial, pourvu d’une chevelure noire. Quant à Ileana, c’était une blonde incendiaire aux jambes bronzées et interminables, terminées par des sandales aux lanières dorées et aux talons d’une dizaine de centimètres. Sa robe aussi petite qu’un mouchoir recouvrait à peine des seins semblables à des ballons, dont de gros mamelons qui soulevaient le tissu. C’était une bombe sexuelle dans toute sa splendeur.
Bruno se leva immédiatement pour me donner un baiser qui tomba pratiquement sur ma bouche, tout en posant une main sur mon épaule dénudée. Je crus qu’il allait m’attirer à lui.
« Tu es charmante, Edwige, me complimenta-t-il. Denis a du goût. Je sens que nous allons passer une excellente soirée. »
Je fus tétanisée, en comprenant dans quoi j’avais mis les pieds.
« Toi aussi, tu fais la pute ? me demanda Ileana avec un accent étranger à couper au couteau.
— Pas exactement, répondit Denis. Je suis son client, mais pas dans ce sens. Elle va refaire ma maison.
— Architecte ?
— Oui, c’est cela.
— Oh ! … Mais belle femme. Elle a déjà baisé ? Elle aime avaler sperme ?
— Je ne le sais pas encore, répondit Denis. Cependant, je peux t’assurer qu’elle est très chaude. Viens, ma chérie. »
Denis me prit par la main et me fit asseoir en face de ce couple manifestement improvisé. Ileana écarta les jambes pour nous montrer une vulve aux lèvres épaisses et fripées, tandis que Bruno lui caressait la cuisse gauche.
« Ileana vient de Roumanie, expliqua-t-il. Elle travaille comme escort. Nous allons la regarder faire l’amour avec Bruno. Cela va nous motiver. »
Je restai muette et serrai les cuisses.
« Je t’ai préparé un mojito, poursuivit-il. Est-ce que cela te convient ?
— Oui.
— Je te l’apporte. »
Denis se leva pour rejoindre le bar. Il y avait aussi quelques friandises posées sur la table, à grignoter, mais je me doutai que personne n’y toucherait. La main droite de Bruno était occupée par tout autre chose. Elle caressait à présent le sexe de sa compagne, bien que son regard fût fixé sur moi.
« Pourquoi tu n’ouvres pas les jambes ? me demanda-t-il. Il faut se mettre à l’aise. Tiens, regarde. »
Il se leva, défit sa braguette et en sortit un phallus bien plus long que ma propre main, qu’il décalotta. Son gland humide et rouge réfléchissait les lumières du salon. Il se rassit et laissa Ileana s’emparer de son membre.
« Ma bite te plaît ? demanda-t-il.
— Oui.
— Toi, tu as des jambes superbes et je parie qu’entre elles, il y a une chatte à croquer… Allons, ne fais pas la timide ! »
Tandis qu’elle continuait à serrer le phallus de Bruno dans sa main gauche, elle écarta encore plus les jambes pour insérer deux doigts dans son vagin. Je pus distinguer son clitoris.
Denis revint avec un verre qu’il posa devant moi. Il se rassit ensuite à côté de moi. Avec un mélange de tendresse et d’autorité, il ouvrit mes cuisses.
« Waouh ! s’exclama Bruno et dardant son regard vers mon intimité.
— Elle mouille, remarqua Ileana.
— Je vous l’avais dit, déclara Denis. Cet après-midi, elle s’est baignée nue dans ma piscine et s’est masturbée. »
À son tour, il ouvrit sa braguette. En découvrant son outil de copulation, je compris pourquoi il avait du mal à cacher ses érections. Ses dimensions ne le lui permettaient pas, et il était d’une dureté de brique. Je jugeai cependant qu’il pouvait rentrer dans mon vagin sans y causer de dégât. Ce fut à mon tour de poser la main sur sa virilité, avec fascination.
« Tu vois, tu es une cochonne, murmura-t-il.
— Je ne sais pas si l’on peut dire cela.
— Ces mots servent à te désinhiber. Regarde comment Ileana va sucer Bruno. »
La Roumaine s’agenouilla sur le canapé sans retirer ses sandales, mais en faisant glisser les bretelles de sa robe pour dégager ses seins. Elle avait des mamelons parfaits, ronds comme des grains de raisins secs. Pendant qu’elle se mettait en position, Bruno se débarrassait de son pantalon et de son slip. Ses testicules étaient enveloppées dans de volumineuses bourses totalement épilées.
Ileana se pencha sur son sexe pour en avaler le gland, ses lèvres arrondies. Comme elle ne s’était pas placée devant Bruno mais à sa droite, je pouvais regarder tout ce qu’elle faisait. On voyait que c’était une professionnelle de la fellation. Elle suça et masturba vigoureusement le pénis de son client, tandis que celui-ci rejetait la tête en arrière, sur le dossier du canapé, en marmonnant des paroles inintelligibles ponctuées par des « Ah ! » et des « Oh ! ».
J’observais la scène à la fois éberluée et excitée, la main toujours refermée sur le pénis de Denis.
« Tu pourras me sucer comme cela ? s’enquit-il.
— Je ne sais pas.
— C’était juste une question. Je ne te demande pas de le faire. Le rôle d’Ileana est de donner du plaisir à Bruno. Elle est payée pour ça.
— Et moi, qu’est-ce que je devrai faire ?
— Ce qu’il te plaira. »
Bruno libéra son sexe, se mit debout, retira son tee-shirt et resta immobile, son phallus dressé. Sans enlever sa robe, réduite à une ceinture froissée autour de sa taille, Ileana se plaça à genoux devant lui et recommença sa fellation, d’une manière différente. Cette fois, elle avalait beaucoup plus profondément le phallus de son client, en procédant par à-coups. Vu la longueur de l’engin, je n’avais pas cru que ce fût possible. Il devait lui rentrer dans le fond de la gorge en menaçant de l’étouffer, mais elle savait s’y prendre.
« On dirait qu’elle fait ça tous les jours, ne puis-je m’empêcher de dire.
— C’est presque la vérité. Lâche ma bite, s’il te plaît. Nous allons nous déshabiller. »
Denis fit lui-même glisser ma robe sur mon buste, puis me poussa à me mettre debout pour la faire tomber à terre. Je le sentis me caresser les fesses, puis enlever ses habits. Il referma ses mains sur mon ventre pour me ramener vers lui. Je retrouvai assise contre lui, son phallus pressé contre le bas de mon dos, nos jambes emmêlées. Les siennes étaient légèrement poilues. Je les caressai amoureusement.
À présent, Bruno avait pris la tête d’Ileana entre ses mains pour enfoncer son sexe dans la bouche et l’en retirer à un rythme qui allait en s’accélérant. Il s’arrêta, se masturba pendant quelques secondes, puis un jet de sperme fusa et s’étala sur le visage de la jeune femme. Il y en eut un deuxième, puis un troisième plus faible. Ileana avait de la semence partout, dans les yeux, sur le nez, autour de la bouche. Des stalactites fluides se formèrent sous son menton et tombèrent sur ses seins. Sans être gênée par cette souillure, elle prit la verge de Bruno pour la sucer encore et avaler quelques gouttes de cette substance visqueuse. Elle lui lécha consciencieusement le gland, avant de passer la main sur son visage puis de la nettoyer avec sa langue.
Ce ne fut qu’un lavage rapide. Elle se redressa en souriant. Sa robe tomba d’elle-même, si bien que nous fûmes tous les quatre entièrement nus. Le pénis de Denis conservait sa rigidité alors que celui de Bruno avait légèrement fléchi. La quantité de sperme qui en était sorti continuait à m’étonner.
Le visage toujours badigeonné, Ileana me dit :
« Tu fais comme ça à Denis ?
— Elle fait ce qu’elle veut, répondit-il à ma place.
— Mais si tu veux Denis t’aimer, tu dois sucer comme ça. Les hommes adorent. »
Elle caressa ses seins enduits de semence.
« Tu vois ? continua-t-elle. Le sperme sur ta figure et tes seins, ça fait plaisir à ton homme.
— Les conseils d’Ileana sont bons, appuya Bruno. Je te garantis que tu vas rendre Denis fou de toi si tu fais ce qu’elle te dit. Le sexe, c’est ce qui soude un couple.
— L’amour aussi, opinai-je.
— Le sexe a son importance.
— Oui, enfin… Je me suis aussi fait éjaculer dessus et mon dernier copain m’a quand même quittée.
— C’était un con.
— Ça veut dire que faire des fellations, ça ne suffit pas.
— Bon, on fait une pause, décréta Denis. Edwige, tu n’avais pas encore bu ton mojito. »
Compromission – Volume 2
Edwige a accepté la proposition de Bruno, l’ami et le compagnon de débauche de Denis Stevenot : travailler dans son studio photographique comme décoratrice. Mais il est aussi prévu qu’elle pose nue, voire en train de faire l’amour puisque Bruno effectue du porn-art. Encore une fois, elle se laisse entraîner.
Cela ne l’empêche pas de se demander pourquoi Denis désire avoir une relation aussi libre avec elle, jusqu’à l’offrir à d’autres hommes, alors qu’il tient à elle.
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Compromission – Volume 2 | Erika Sauw
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53 pages (format PDF)
Prix : 1,99 €
ISBN : 979-10-91549-72-1
Extrait
« Tu veux que je t’apprenne des trucs ? demanda Matis.
— Sur quoi ?
— Sur le sexe. Je ne t’oblige à rien, mais je te garantis que si tu t’entraînes avec moi, tu ne le regretteras pas.
— C’est possible, fis-je en souriant.
— Pour ça, il faut qu’on rentre.
— Maintenant ?
— Je crois que tu es prête pour ça. T’as plein de jus sur les cuisses. »
Matis avait raison. Après ce séjour dans le studio, avoir un phallus en moi me ferait le plus grand bien. Je suivis donc le jeune homme quand il se leva, jusqu’au salon. J’y retrouvai Malina et une autre fille qui s’appelait Eva et qui fut capable de prononcer quelques mots de français. Guillaume était absent.
Mon nouveau compagnon s’assit sur un canapé et enleva son polo. Je restai un moment béate devant ce que je vis : une paire de pectoraux sous lesquels se nichaient deux jolis mamelons, une série d’abdominaux très bien dessinés. Les muscles de ses bras les rendaient deux fois plus épais que les miens.
« Tu as fait du culturisme ? demandai-je.
— Oui. »
Ne pouvant résister à une attirance littéralement bestiale pour ce superbe mâle, le premier du genre que je pouvais contempler, je posai le bout des doigts sur son épaule gauche et les fis courir sur sa peau. Ce simple contact m’emplissait de délectation.
« Ça permet d’avoir du succès auprès des filles », ajouta-t-il avec un sourire.
Je voulais bien le croire, puisque cela marchait sur moi.
Il ôta ensuite son short, sous lequel se lovait un long membre viril. Je l’aidai à se redresser en le prenant en main. Il n’était pas droit comme celui de Guillaume, mais recourbé vers le haut, et son gland était un peu plus court, quoique d’un diamètre supérieur.
Mon quatrième phallus en moins de vingt-quatre heures !
« Monte sur moi, me dit-il.
— Ici ?
— Mais oui ! Ces filles sont habituées à tout. On va s’échauffer un peu, et après, on passera aux choses sérieuses. »
Ma foi…
Je pris place au-dessus de Matis, les mains sur ses épaules, les genoux des deux côtés de ses hanches, et je guidai son sexe dans le mien. C’était parti pour la deuxième cavalcade de la journée, avec un autre homme. Cette fois, je pouvais étreindre mon partenaire et frotter mes seins contre son torse, si bien que le plaisir fut supérieur. À ce moment, toute moralité avait disparu de mon esprit. Je ne pensais plus qu’à ma jouissance et j’attendais mon orgasme, mais j’avais beau m’agiter comme une possédée, il ne venait pas. Le canapé grinçait sous mes furieux coups de fesses, tandis que le phallus de Matis allait et venait dans mon intimité.
« Arrête ! commanda-t-il. Arrête ! »
Je l’entendis mais mon élan était trop difficile à briser, et finalement, ce fut son sexe qui sortit tout seul du mien. Je le pris de nouveau entre mes doigts, pour voir à quel point il avait été humidifié.
« Mets-toi à quatre pattes », poursuivit Matis.
Je lui obéis. En changeant de position, je m’aperçus que Bruno était présent, debout non loin de moi, et qu’il me regardait. J’étais bien sûr au centre de toutes les attentions. Les deux filles jouissaient du spectacle en chatouillant leurs clitoris.
Matis posa un doigt dans mon anus.
« Qu’est-ce que tu fais ? m’écriai-je.
— Je vais te sodomiser. Reste tranquille. »
Il caressa ma vulve puis reporta son attention sur mon orifice secret. Il en massa doucement mon sphincter avant de le pénétrer prudemment avec ses doigts. Je me crispai, puis je pensai à ce que j’avais déjà vécu. Malgré les quelques douleurs du début, je ne l’avais pas regretté du tout.
« Tu m’as tellement lubrifié que ce n’est pas la peine de mettre de la vaseline, dit Matias. J’y vais. »
Cette fois, ce fut son gland qu’il enfonça dans mon fondement, tout en poursuivant ses messages très intimes.
« Tu dois m’aider en poussant avec tes muscles.
— Pousser comment ?
— Comme lorsque tu vas aux toilettes. Ça aide à la pénétration. »
Il n’attendit pas d’être vraiment enfoncé pour commencer de courts va-et-vient. Je m’aperçus que cela m’aidait à me détendre. Il s’y prit si bien que je ne ressentis quasiment aucune douleur, et que je l’encourageai à aller plus loin.
À force d’habileté et de patience, il arriva à pousser son phallus jusqu’aux testicules. Il n’était à vrai dire pas d’une longueur phénoménale. Déjà, je sentais les premières gouttes de jouissance prêtes à battre mon corps. Une averse diluvienne se déclencha quand il se mit pour de bon à limer mon rectum. Je l’attisai en glissant un bras sous mon ventre, jusqu’à toucher mon clitoris et l’entrée inoccupée de mon vagin. Le plaisir ressenti fut tout de suite démentiel. Les ruades de Matis, associé à ma propre masturbation, me conduisirent à un orgasme explosif. J’eus l’impression de me désintégrer avant de voguer dans une sorte d’apesanteur.
Matis se retira de mon fondement pendant que je m’affaissais comme un ballon crevé. Je me rendis compte qu’il avait éjaculé en moi quand mon petit trou expulsa un jet de sperme, qui atterrit sur mes propres cuisses. Il fut accompagné d’un pet à la sonorité liquide, qui fut assez fort pour être entendu par tout le monde.
Il y eut un moment de silence complet, puis j’entendis Bruno murmurer :
« Putain… »
Et un peu plus tard, la voix plus haute :
« Je dois absolument vous photographier, tous les deux. »
Compromission – Volume 3
Edwige commence à avoir des doutes sur sa relation avec Denis, son riche et énigmatique amant. Tandis qu’elle se livre à ses réflexions, elle rencontre Sébastien, un étudiant qu’elle prend comme confident. Elle décide alors de s’éloigner de Denis.
Mais ce n’est pas une résolution facile à mettre en application, puisqu’elle s’est attachée à cet homme. Les voies du libertinage vers lesquelles il l’a conduite lui plaisent. Elle se sait incapable d’y renoncer.
Et peut-être finira-t-elle par avoir des explications sur le comportement étrange de Denis.
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Compromission – Volume 3 | Erika Sauw
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Extrait
Je m’avançai vers le milieu de la salle en restant perchée sur mes hauts talons et j’adoptai la position qui me sembla être la meilleure : à quatre pattes, chaque genou posé sur un coussin. Hugo enfila un préservatif et s’agenouilla derrière moi pour me caresser le sexe, d’abord avec les doigts, puis avec le bout de son pénis. Il lui faisait faire la navette entre mon clitoris et l’entrée de mon vagin, ce qui avait l’avantage de rendre le caoutchouc très glissant. Mon puits intime était dégorgeant de cyprine. Enfin, il enfonça son dard dans ma chair et je poussai un faible cri, tressaillant sous l’afflux de sensations.
Ses ruades furent rapides et profondes. Chaque fois, il faisait presque ressortir son sexe du mien avant de l’y replonger. Je croyais sentir ses bourses frapper l’entrée de mon fourreau ; ses doigts étaient refermés sur mes hanches et s’enfonçaient dans leur chair, pour me maintenir prisonnière de sa fureur lubrique. Mes halètements se transformèrent en cris, et le fait d’exprimer ma jouissance devant tant de monde m’excitait encore plus. C’était la fin de toute pudeur. Je savais que cela pouvait durer longtemps, puisque Hugo était assurément doté d’une grande endurance.
Les deux hommes que j’avais remarqués continuaient à se branler, avec lenteur pour ne pas exploser trop vite. L’un d’eux décida de passer à un stade supérieur : il se leva et vint s’agenouiller devant mon visage pour y coller son membre. C’était une invitation pressante à l’accueillir dans ma bouche, et je l’acceptai.
Cela ne m’apporta pas grand-chose de plus, mais à partir de ce jour, je pourrais me vanter d’avoir été pénétrée simultanément par deux hommes. Hugo modéra son pilonnage pour me permettre de sucer cette lance de chair, flexible et longue, tandis qu’il continuait à me procurer du plaisir. Je le sentis poser ses doigts des deux côtés de mon anus, l’ouvrir puis y poser le bout d’un index. Cette violation de mon intimité, quoique légère, fit renaître un tremblement de jouissance dans mon corps. J’y réagis en émettant un bruit étouffé par le phallus que j’étais en train de pomper.
J’étais donc entièrement possédée, ainsi que je l’avais imaginé avant d’entrer dans cette salle, mais au bout de quelques minutes, j’exprimai mon souhait que Hugo continuât seul son œuvre pour essayer de me conduire à un orgasme. L’autre homme, qui avait omis de se présenter, se retira donc de ma bouche et se mit debout. Pendant un instant, je pus contempler une paire de pieds masculins prolongés par des jambes légèrement poilues, puis l’individu se déplaça pour attraper mes seins, qui oscillaient sous ma poitrine, et les pétrir. Ce furent des gestes que j’appréciai beaucoup et qui contribuèrent à mon ascension vers les cieux du plaisir sexuel.
L’orgasme que j’avais tant attendu finit par éclater. Mon vagin serra le phallus de Hugo et mon corps se transforma en un énorme flot d’étincelles. J’eus l’impression de planer avant de me rematérialiser, le pénis de mon amant toujours planté dans ma croupe. Il en ressortit quand je m’affaissai sur le sol, provisoirement privée de mes forces.
La première chose que je ressentis ensuite fut un jet de liquide chaud qui frappa mes fesses. Quelques gouttes tombèrent pile sur mon sexe. Hugo avait retiré son préservatif puis s’était masturbé jusqu’à se vider sur moi.
« Ça va ? » entendis-je.
C’était Matis, qui s’était déshabillé avant de me rejoindre.
« Ça va, dis-je en me redressant sur mes mains.
— Assieds-toi. Ce n’est pas fini. »
Il m’aida à me retourner et à m’adosser contre sa poitrine. Je vis alors une femme s’approcher de moi en marchant à quatre pattes et en me regardant dans les yeux avec une expression de désir vicieux. C’était celle que j’avais trouvée nue à mon arrivée. Sa chevelure avait une belle couleur brune et ses yeux étaient comme remplis d’ombres. Ses seins étaient plus généreux que les miens et son pubis très soigneusement épilé montrait qu’elle était une professionnelle du sexe.
Compromission – Volume 4
A présent, Edwige sait pourquoi elle ne peut pas fréquenter librement Denis Stevenot : c’est la mère de ce dernier qui fait obstacle à leur relation. Mais il reste à comprendre la motivation de cette femme antipathique et inflexible.
Pourquoi Denis n’est-il pas libre de se remarier ? Il va falloir enfin trouver la réponse à cette question.
Ensuite, Edwige pourra décider ce qu’elle veut faire de sa vie : vivre de l’architecture ou devenir une professionnelle du sexe.
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Compromission – Volume 4 | Erika Sauw
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Extrait
Je posai une fesse sur le bureau, l’un de mes pieds restant suspendu en l’air, et retroussai légèrement ma jupe pour lui montrer ma cuisse.
« Je suis à toi. Tu peux me déshabiller et me baiser par tous les orifices, y compris par mon cul. Mais n’y va pas trop vite, nous avons toute la nuit. »
La première chose qu’il fit fut de déglutir. La tentation lui vint peut-être de desserrer sa cravate pour mieux respirer. Le regard flamboyant d’avidité, il finit par s’approcher de moi et poser la main sur ma cuisse. Il la caressa en y enfonçant légèrement ses ongles. Je le laissai faire sans protester, et j’écartai même un peu les jambes en signe d’invitation lubrique. Il les quitta pourtant afin de reprendre le déboutonnage de mon chemisier. Les dentelles de mon soutien-gorge lui apparurent et l’encouragèrent à poursuivre mon déshabillage. Mon chemisier glissa sur ma peau avec un faible soupir et s’étala sur la table.
En soutien-gorge, jupe et hauts talons, mes cheveux attachés en chignon, je devais être agréable à voir. Daniel me contempla comme si j’avais été une œuvre d’art, puis il me prit par les épaules.
« Est-ce que je peux te prendre dans mes bras ? demanda-t-il.
— Je suis une pute, lui rappelai-je. Tu peux me barbouiller de sperme ou me sodomiser. C’est compris dans le forfait. Mais m’embrasser, ce n’est pas possible.
— Pourquoi ?
— Tu es là pour baiser ou pour trouver ta fiancée ? »
Je portai la main droite à son entrejambe et susurrai :
« Oh ! C’est volumineux ! »
Renonçant à toute démonstration de tendresse, Daniel me tira par le soutien-gorge, qui décolla de ma poitrine en lui offrant une brève vue de mes seins, pour me contraindre à descendre du bureau, et il me poussa jusqu’au lit. Je me retrouvai les genoux posés par terre et la poitrine sur le lit, ma croupe offerte à son désir. Après avoir retroussé ma jupe, il me caressa les fesses, puis les claqua plusieurs fois. Ce fut un petit jeu bien innocent qui attisa notre plaisir mutuel.
Daniel écarta ensuite ma petite culotte pour voir ce qu’elle cachait, des nymphes dont il dessina les contours avec les doigts, avant d’enfoncer l’index dans mon vagin. Ses caresses intimes me firent pousser un soupir.
« Tu mouilles, remarqua-t-il.
— J’ai toujours le feu au cul. C’est pour ça que je me prostitue. »
Ce n’était pas tout à fait exact, mais c’était ma manière d’exciter les clients. En vérité, je choisissais ceux qui me plaisaient, généralement lors d’un entretien dans un café. C’étaient des moments difficiles, avec des refus pénibles à exprimer, mais ainsi, les hommes avec lesquels je couchais me plaisaient tous, d’où cette humidité.
Daniel baissa ma culotte pour œuvrer plus commodément, puis il continua à me remplir les orifices avec ses doigts. Mon plug anal m’avait rendue plus facilement sodomisable et je m’étais nettoyé cet orifice juste avant notre rendez-vous.
Je laissai Daniel retirer ma jupe, puis ma chemise. J’étais en soutien-gorge et hauts talons quand j’adoptai une attitude moins passive, en chevauchant mon client, alors allongé sur le dos. Je le débraguettai et pris possession d’un phallus droit et massif, aux veines peu visibles, plutôt court mais tout à fait capable de faire jouir les femmes. Il n’avait pas à en rougir.
Je me penchai pour faire un léchage de ce membre et des testicules de Daniel, suivi d’une fellation. Cela dura longtemps. Le jeune homme, les yeux fixés sur le plafond, se mit à haleter comme s’il avait été en train de faire un marathon. J’aurais pu le faire jouir dans ma bouche, mais je m’arrêtai pour dégrafer mon soutien-gorge et l’aider à se déshabiller. Je ne lui laissai que sa chemise, puisqu’il ne semblait pas du tout pressé de s’en séparer.
« Tu peux monter sur moi ? dit-il. J’aime quand tu es comme ça… Sur moi. »
Pas très dominateur, le mec…
J’avais connu son exact opposé, un homme qui fantasmait sur la soumission et l’humiliation. J’avais accepté de tenter l’expérience, en la lui faisant payer bien sûr très cher, et en obtenant la garantie de ne pas connaître de douleur physique, du moins pas comme dans les vraies pratiques sado-masochistes. J’avais tout de même reçu un bon lot de fessées et de gifles, j’avais eu les mains attachées dans le dos et j’avais dû me traîner nue à ses pieds. Et je ne parle pas des insultes grivoises que j’avais reçues. De cette aventure, j’étais sortie assez secouée, mais je reconnaissais qu’elle avait éveillé de très obscures fibres dans les profondeurs glauques de mon âme. Cette expérience avait finalement été une exploration de moi-même et j’avais découvert un homme peu ordinaire, sachant mimer la violence et conservant un parfait contrôle de ses actes.